Tuesday, December 23, 2014
Saturday, December 20, 2014
Monday, December 15, 2014
Wednesday, November 19, 2014
Wednesday, November 12, 2014
Monday, November 10, 2014
Sunday, November 9, 2014
Monday, November 3, 2014
La Chine première puissance économique du monde. Deuxième partie : viser la domination financière
Dans ce second
article sur les conséquences financières de l’accession à la Chine à la première
place économique mondiale il faut souligner le premier point qui est la rivalité
croissante entre les la Securities and Exchange Commission américaine, la célèbre
SEC et son homologue Chinois, La China Securities Regulatory Commission, la
CSRC.
L’enjeu de cette
véritable guerre financière est la captation de la manne gigantesque du
financement des entreprises multinationales sur les marchés financiers
Les armes de
cette guerre sont les contrôles nécessaires
de la validité, solvabilité et du respect des règles financières
d’organisation des marchés. A l’origine la crise aux Etats-Unis de 1905, puis
celle de 1929 ont suscité la ruine de très nombreux petits porteurs d'actions.
Le premier, l’Etat du Kansas en 1911 a créé des Blue Sky Laws et à plupart des
Etats des Etats-Unis ont suivi, y compris l’Etat de New York.
Les lois
fédérales ont pris la suite et ont créé une enveloppe englobante de protection
relativement contraignante avec le Securities Act of 1933 qui protège les
investisseurs sur les marchés financiers. Le Securities Exchange Act of 1934 a
lui créé la SEC elle-même.
S’en suivirent
toute une série de lois dont le Trust Indenture Act of 1939, the Investment
Company Act of 1940 et le Investment Advisers Act of 1940.
A la suite du
scandale Enron qui résulta en une faillite retentissante et menaça une nouvelle
fois la stabilité de marchés, le
Sarbanes–Oxley Act de 2002 visa à introduire des normes comptables et de gestion
suffisamment précises pour empêcher de telles manœuvres futures. Cette loi complexe
est mal rédigée a ajouté une certaine rigueur mais aussi beaucoup de confusion.
La dernière étape
majeure de régulations aux Etats-Unis fut le célèbre Dodd Frank Act et sa
Volker Rule du nom de l'ancien patron de la FED. Cette loi de 2010 signée
par le Président Obama vise notamment à empêcher les tradings propriétaires des
grandes banques d’affaires américaines et internationales.
Tout cet arsenal
de régulation n'est pas le fruit d’une bonté particulièrement désintéressée des
américains. En voulant protéger les investisseurs contre les fraudes massives
sur les marchés financiers il vise à fluidifier le flot incessant des capitaux
internationaux vers les places financières américaines. Plus les marchés sont
sécurisés, plus les investisseurs de toutes tailles du monde entier ont un
intérêt et une volonté à placer leur argent sur les places financière
américaines.
Que ce soient des
banques commerciales, des caisses d’épargne, des banques d’affaires, des fonds
souverains, des hedge funds, des compagnies d’assurance, des caisses d’épargne,
des Trusts Chinois, de REITS, des sociétés d'investissements, des fonds
d'investissements, des fiduciaires ou tout véhicule financier classique et
conservateur ou exotique, en plus des petites porteurs par l'intermédiaires de
leurs brokers et banques, les fonds apportés sur les marchés financiers
américains font la vie financière et économique des Etats-Unis. Plus de marchés,
plus d'Amérique.
C’est aussi simple
que cela. Plus encore que la force de frappe nucléaire, la puissance des marchés
financiers américains conditions son existence même.
La puissance
financière américaine a de nombreux visages, mais elle est surtout connue par
l’intermédiaire de certains visages particulièrement. Parmi ces visages il y a
celui de la SEC et ceux des Big Five.
La SEC, ou
Securities and Exchange Commission est l’autorité suprême des marchés
financiers américains et par contrecoup de toutes les sociétés qui sont listées
sur le New York Stock Exchanges, ou qui y investissent, c’est-à-dire toutes les
banques et les compagnies d’assurance de la planète et toutes les
multinationales du monde entier. En d’autres termes la SEC contrôle tout,
partout, tout le temps.
Les BIG Five sont
les géants de l’expertise comptable, de l’audit et la certification des comptes
des sociétés dans le monde. Elles valident et certifient les comptes des
entreprises cotées à la bourse de New York, le NYSE, et sont garantes de la
régularité des bulletins de santé des sociétés cotées, ce bulletin de santé qui
détermine le cours de actions de ces sociétés.
Pour clore la
boucle, comme la SCE contrôle les BIG Five, cela signifie que le grand chef des
contrôleurs contrôle les contrôleurs.
Une des
trouvailles des marchés financiers américains a été de double -lister des
sociétés à Wall Street et sur dans les bourses de Hong Kong et de Shanghai.
Cela signifiait plus de fonds, plus d’actionnaires, plus d’argent. Mais cela
s’avéra aussi être le talon d’Achille de la suprématie financière américaine.
La Chine a
longtemps observé ce phénomène source essentielle de la surpuissance économique
et financière américaine. Puis la Chine a dupliqué cette organisation en
développant deux marchés financiers complémentaires : Hong Kong et Shanghai.
Comme en matière de droit financier depuis 30 ans la Chine s’est largement
inspirée des institutions américaines et des lois américaines pour créer et
développer ses bourses de Hong Kong et Shanghai.
Le droit financier
chinois est très largement inspiré du droit financier américain et désormais dans
de nombreux domaines il tend à lui être supérieur.
De la même
manière que la Commission Européenne de Bruxelles et la Cour de Justice de
Luxembourg ont pris pour exemple les lois anti-trust américaines de la fin du
XIXème siècle et du début du XXème siècle et les ont améliorées pour à partir
du Traite de Rome de 1957 développer une politique préservation de la concurrence
en Europe plus forte et plus efficace que celle développées par les Américains eux-mêmes,
de la même manière la Chine a emprunté
le droit financier américain et l’a rendu plus fort et plus performant.
Puis la Chine a
choisi de se confronter au géant financier américain. Cette confrontation n’est
pas de pure forme ou inspirée par l’orgueil national. Cette confrontation vise la
suprématie des marchés et au contrôle relatif des investissements internationaux
qui sont ensuite injectés dans les économies.
Les Etats Unis veulent
cet agent pour eux.
La Chine veut cet
argent pour elle.
Entre 2011 et
2013, une des Big Five, la filiale d’Accenture en Chine, et ensuite d’autres
parmi les Big Five, ont été la cible de la SEC concernant la vérification des
comptes de sociétés chinoises listées à la fois sur les marchés financiers en
Chine et à Wall Street. La SEC exigeait qu’Accenture livre des informations
secrètes sur ses sociétés clientes chinoises. Si Accenture ne le faisait pas
les dirigeants d’Accenture pouvaient être emprisonnés aux États-Unis et
Accenture frappée d’amendes énormes.
Cependant pour la
première fois il y eut une complication, une complication de taille.
Cette fois-ci, la
China Securities Regulatory Commission (CSRC) et surtout le Gouvernent chinois
ont montré les dents.
L’argumentation
de la CSRC et du Gouvernent chinois est que les informations exigées par la SEC
de la part d’Accenture à propos de ses sociétés clientes étaient des secrets
d’affaires chinois protégées par la loi chinoise sur le secret des transactions
d’affaires. Leur violation se serait soldée par la mise en prison, en Chine
cette fois, des dirigeants d’Accenture en Chine.
En d’autres
termes les dirigeants Accenture avaient le choix entre obéir à la SEC et aller
en prison en Chine ou désobéir à la SEC et aller en prison aux Etats-Unis.
Apres deux ans de
lutte acharnée, l’affaire d’Accenture, et les autres, se sont soldées par un
accord. Les autorités financières chinoises ont autorisé que certaines
informations soient révélées à la SEC et la SEC s’est contentée d’une portion
réduite de renseignements.
Bilan de
l’opération ? Victoire totale de la Chine qui a obtenu ce qu’elle voulait
depuis le début : que le monde entier reconnaisse la suprématie désormais
partagée par les Etats-Unis et la Chine de la domination de la finance
internationale.
Depuis 2013 il y
a deux super-gendarmes de la finance dans le monde : la Securities and Exchange
Commission et la China Securities Regulatory Commission.
De quels ordres
de montant parlons-nous?
Bien plus de 500
milliards de dollars par jour sur les marchés financiers.
Plus 10.000
milliards de dollars par jour sur les marchés de la dette monétaire et obligataire.
Et plus de 5.000 à
6.000 milliards de dollars par jour sur le marché forex des devises.
C’est ce flux d’argent
qui est l’enjeu de la rivalité Chine - Etats-Unis
Olivier Chazoule
Professeur de
Droit Financier
Directeur des Etudes New York Institute for Business and Finance
http://www.nyibf.net/
Thursday, October 23, 2014
Les Summer Programs et le networking international
A l’occasion des
Summer Programs les étudiants des business schools et des universités du monde
entier se rencontrent et peuvent changer idées, contacts, et former des réseaux
professionnels qui leur seront utiles toute leur vie.
Les Summer
Programs de New York rassemblent des étudiants du monde entier : Chine,
Inde, États-Unis, France, Maroc, Tunisie, Angleterre, Singapour, Corée,
Allemagne, Brésil, Argentine, Sénégal, Pays-Bas, Mexique, etc. Le background et
les expériences respectives des étudiants de toutes les nationalités sont
divers mais toujours solides.
C’est la
possibilité pour les étudiants de se créer un puissant réseau de relations
amicales et professionnelles dans le monde entier.
Ces réseaux qui
sont entretenus ensuite par emails, téléphone, chat rooms, LinkedIn, et autres
réseaux sociaux permettent d’accroitre le champ de ses relations et pour les
étudiants d’acquérir une véritable dimension internationale qui leur servira
pour toute leurs carrière professionnelle.
Prof. Olivier
Chazoule
Directeur des
Etudes NYIBF
Friday, October 17, 2014
La Chine première puissance économique du monde, quelles conséquences (1/10) 1. Allons-nous vers un monde financier bipolaire ou une organisation cellulaire multipolaire ?
Le monde vient
d’apprendre avec stupéfaction par un simple communiqué du Fonds Monétaire
international le 10 octobre dernier que la Chine est devenue la première
puissance économique du monde.
Selon le Fonds
Monétaire International l’économie chinoise vaut 17,61 mille milliards de
dollars (trillions de dollars) contre
17,2 mille milliards de dollars pour les Etats-Unis (trillions de dollars).
Selon le même
Fonds Monétaire International l’économie chinoise vaudra 27 mille milliards de
dollars en 2019. Ce sera alors 20% de plus que les Etats-Unis qui seront alors
à 22,3 mille milliards de dollars à cette date.
Cela crée une nouvelle
donne économique, diplomatique, financière, politique, commerciale et juridique,
mais aussi sociale et sociologique (voir sociétale comme on le dit
aujourd’hui).
D’évidence les alliés
des uns vont se tourner vers de nouvelles alliances, certes non exclusives des premières.
Mais plus nombreuses, plus complexes, plus flexibles.
Dans une série de
réflexion sur la Chine étant devenue la première puissance économique du monde
et la chaine des conséquences qui peuvent en découler nous verrons comment il
est peut-être possible de réfléchir à quelques pistes et tenter de prévoir des
séquences de déroulements.
La matière reine qui régit les relations internationales
st sans conteste aujourd’hui la finance. Qu’on le veuille ou non, c'est le
domaine qui conditionne les échanges entre les pays, les Etats, les sociétés et
les hommes, plus encore que l’économie, le vecteur financier influence et
conditionne directement et indirectement nos vies.
Apres un monde financier
dominé au XIXème siècle par la City de Londres, et dans une moindre mesure par
Paris (au XXème siècle pour les sucres et denrées), le XXème siècle fut celui
de New York et de Wall Street avec le New York Stock Exchange et le NASDAQ, et
dans le domaine des commodités et futures et options, Chicago et son Mercantile
Exchange, le fameux CME.
Cette première
décennie du XXIème siècle a vu le développement exponentiel des places
financières asiatiques, Tokyo Singapour, Seoul, mais aussi et surtout Hong Kong
et Shanghai.
Parallèlement, le
Bombay Stock Exchange de Mumbai, le BSE, le
Mexican Stock Exchange, et le BOVESPA de Sao Paolo se sont aussi développés
pour devenir des places financières majeures.
Quant à
Francfort, propulsée en avant par la création de l’euro et de la Banque
Centrale Européenne, la BCE, son importance sur les échanges de titre a été
renforcée par sa puissance de décision et de frappe financière issue de l’Union
Européenne dans sa partie d’union monétaire qu’est la zone euro. A tel point
que la BCE est regardée aux Etats-Unis comme parfois plus rapide et plus
décisive que ne l'a été la Fédéral Reserve américaine, la FED et le Trésor
Américain lors de la crise des subprimes de2007 et 208 et des crises
subséquentes de liquidités internationales de 2008, 2009, 2010 et 2011 qui ont
secoué tour à tour les Etats-Unis, l’Europe et dans une moindre mesure l’Asie
(rIpple effect).
Déjà les terrains
délimités de La Securities and Exchange Commission se heurtent aux pouvoirs
accrus de la China Securities Regulatory Commission, ce u redistribue complétement
l’équilibre des forces en matière de droit financier depuis 5 ans.
C’est ce que nous
verrons dans le prochain article.
Prof. Olivier Chazoule, MBA, LLM
Directeur des Études The New York Institute for Business and
Finance
http://www.nyibf.net/
Saturday, October 11, 2014
La Chine première puissance économique du monde
Napoléon avait eu
cette phrase historique il y a plus de deux siècles: « quand la Chine
s’éveillera, le monde tremblera ».
Tout le monde l’attendait
et personne n’y croyait vraiment : La Chine est désormais la première
puissance économique du monde !
Les Etats-Unis
deviennent la seconde puissance économique du monde après avoir détrôné à cette
place la Grande Bretagne en 1872.
Selon le Fonds
Monétaire International l’économie chinoise vaut 17.61 mille milliards de
dollars contre 17.61 mille milliards de dollars pour les Etats-Unis.
Selon le même Fonds
Monétaire International l’économie chinoise vaudra 27 mille milliards de
dollars en 2019. Ce sera alors 20% de plus que les Etats-Unis qui seront alors
à 22,3 mille milliards de dollars à cette date.
L’Europe en 1900
était déjà surpassée par les Etats-Unis, mais elle ne le réalisa qu’en 1945.
Il est probable
que les esprits aux Etats-Unis seront plus rapides que ne le furent leurs
homologues européens pour se rendre compte du séisme planétaire économique et
financier qui vient de s’opérer.
Rendez-vous est
maintenant pris pour un vrai débat sur les nouveaux enjeux planétaires et les
futurs leaderships et alliances monétaires, financiers et économiques de la
planète.
Prof. Olivier
Chazoule
Les Summer Programs et la préparation des tests d’admission aux universités américaines
Tous les étudiants qui désirent poursuivre des
études dans les grandes universités américaines sont confrontés à la nécessité
de passer les tests standardisés comme le TOEFL, le GMAT, le SAT, le LSAT et
bien d'autres.
Ces tests sont ardus et nécessitent un réel
entrainement avec des livres pratiques adéquats et parfois des cours organisés
par des instituts spécialisés.
Certains étudiants choisissent de coupler les deux
formations. Le matin ils assistent aux cours du Summer Program et l’après-midi,
ils vont suivre les cours des instituts spécialisés dans la préparation des
tests standardisées.
Cela fait du travail supplémentaire mais le jeu en
vaut la chandelle et c'est une manière de maximiser son investissement dans les
études.
Prof. Olivier Chazoule
Sunday, October 5, 2014
Business Schools, stratégie et jeux de rôles
Une de méthodes d’enseignement
du business est sans aucun doute l’utilisation des jeux de stratégie et des jeux
de rôle.
C’est bien
entendu ludique et distractif et donc une moyen de rendre l’apprentissage de la
matière plus aisé.
C'est aussi un outil
concret pour analyser et travailler les business cases.
C’est également
un angle surprenant qui permet de rompre la monotonie du travail.
Mais c’est aussi
et surtout terriblement efficace !
Un nombre
croissant de professeurs utilise en classe ce type de jeux de rôle.
La meilleure manière
est d’en créer sur mesure pour les besoins de la classe de busines et de finance
et de les adapter aux étudiants : Age, culture, gouts, compétentes, et désir
d’apprendre. Un de nos collègues citait une série de jeux de rôles financiers basés
sur le jeu traditionnel appelée RISK, la Conquête du Monde, dans lesquels les étudiants
étaient amenés sans complexe à rechercher la domination la domination financière
pure et simple de la planète.
Banque Centrale Européenne,
Federal Reserve, Gouvernements Chinois, Américain, Européen, Commission Européenne,
Trésor Fédéral Américain, et les principales banques d’affaires, hedge funds et
banques de la planète, s’associaient, s’alliaient, se réconciliaient, se trahissaient,
pour aboutir au triomphe unique de l’une d’entre elles…
Ce collègue m’a
dit ensuite qui avait gagné… surprenant…
Prof. Olivier
Chazoule
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