Wednesday, May 28, 2014

Dodd Frank, la Volcker Rule et l’obligation de savoir


A la suite du séisme financier de 2007-2008 et pour contrer les abus des grandes banques d’affaires américaines et des trading firms  de Wall Street, et après le rappel en 1999 par l’administration Clinton du  Glass Seagal Act de 1932, et du Banking Act de 1933, le Dodd Frank Act du Congrès des États-Unis a tenté de mettre un frein à la spéculation effrénée des deux décennies précédentes.

Le Glass Seagal Act de 1932, et le Banking Act de 1933 avaient introduit une séparation entre les banques d’affaire et les banques commerciales interdisant aux premières de se financer sur le marché des particuliers pour spéculer pour leur compte sans retenue. Cette intention louable avait pour but d’empêcher le renouvellement d’un  crash de Wall Street de l’amplitude de celui de 1929.

Les résultats furent mitigés. Tellement mitigés, que l’administration Clinton, sous la pression des grandes banques d’affaires américaines, changea (repealled) la législation en 1999.

On connait la suite, la faillite retentissante de Lehmann Brothers, et le too Big to Fail d’AIG.

La loi, Act of Congress, Dodd Frank, du 21 juillet 2010 visait à contribuer à rétablir les grands équilibres financiers en interdisant le mélange de genres.  

Parmi les nombreuses mesures prises par Dodd Frank on trouve la règle Volcker visant à interdire le propriretary trading qui est une sorte de conflit d’intérêt dans lequel les banques d’affaires interviennent sur les marchés financiers et en particulier Wall Street pour leur propres compte en plus – ou la place – d’interevenir pour le compte de leur client.

D’une règle importante, voire fondamentale, de bons sens et honnête sont issues un nombre incalculable de sous-règles et de conséquences pratiques pratiquement innombrables pour toutes les banques et instituions financières, non seulement américaines mais globales.

En effet, tout intermédiaire financier ou banque qui veut être présent à Wall Street [c’est-à-dire toutes les banques du monde (car une banque interdite d’activités financières américaines n’est plus une banque digne de ce nom) ] doit respecter Dodd Frank.

De la même manière que Monsieur Jourdain faisait des vers sans le savoir, la quasi-totalité de banques du monde enfreignent les dispositions de la loi Dodd Frank sans le savoir chaque jour.

D’où la nécessité pour ces banques de se mettre à jour, de comprendre et de respecter Dodd Frank.
C’est la notion de loi mondiale financière américaine qui même si théoriquement elle ne s’applique que sur le territoire des Etats-Unis a DE FACTO une juridiction (application) mondiale.

C’est pourquoi toutes les banques et tous les dirigeants et cadres financiers et bancaires doivent apprendre, se former  et se conformer au respect de Dodd Frank et la Volcker Rule.

Back to school …

Prof. Olivier Chazoule
Professeur de Droit, Ziclkin School of Business, City University of New York
Director of Studies, New York Institute of Business and Finance

Email:  olivierchazoule715@gmail.com

Sunday, May 25, 2014

Une approche Globale de la Formation

Dans un environnement global et pragmatique la formation ne peut désormais être limitée à l’hexagone. La Formation aujourd’hui doit tenir compte des dimensions internationales de l’entreprise. Pratique courante de l’Anglais des affaires, connaissance des règles de la concurrence et de la compétition entre les grandes régions du Monde, France-Union Européenne, USA-Amériques, Chine-Japon-Asie, etc.

Tous les degrés et niveaux de la formation sont représentés dans cette acception globale. Aucun angle ne doit être négligé dans cette approche.

Par exemple quel que soit  le niveau d’Anglais d’un cadre ou d’un employé cela n’est pas un problème. Ce qu’il faut faire c’est ce que les Anglo-Saxons appellent un assessment.

Le cadre s’évalue lui-même et est évalué sur des tests objectifs et simplifiés et on determine alors le besoin de formation : coaching, classes, durée, immersion totale dans un milieu purement Anglo-Saxon (vie courante, présence en entreprise, etc.).

Puis on adresse les besoins de formation et on s’engage sur le projet Formation avec le cadre.  
Les résultats sont rapides et étonnants.

On adapte ensuite la continuation du process et on lisse la formation en Anglais sur plusieurs mois ou plusieurs années en rafraichissement de conversation par exemple : coaching ou en petits groupes.

Prof. Olivier Chazoule, MBA, LLM
Directeur des Etudes
New York Institute of Business and Finance



Prochaine communication : les besoins de formation en Finance et en Droit.